Mon actu ciné
Mes conseils et avertissements quand ce ne sont pas des interdictions pour les enfants, n'engagent que moi. Un parent averti en vaut deux...
ACTION
ANIMATION
ANTICIPATION
AVENTURE
AVERTISSEMENT
BIOPIC
CLASSIQUE
COMEDIE
COMEDIE ROMANTIQUE
COURT METRAGE
DOCUMENTAIRE
DRAME
DRAME ROMANTIQUE
DRAME SOCIAL
ENFANTS
FANTASTIQUE
FANTASY
FILM NOIR
GUERRE
HISTORIQUE
INTERDIT-12 ans
MUSICAL
PEPLUM
POLAR
POLICIER
ROMAN
SCIENCE-FICTION
SOCIAL
SUPER-HEROS
SURVIVAL

Un Petit Boulot de Pascal Chaumeil
Après la grosse (géniale)
surprise de l’Arnacoeur, Pascal
Chaumeil récidive dans la comédie décalée avec Jacques, ouvrier longue durée
qui tue la femme du mafioso du coin pour de l’argent. Pas de chance, il trouve
un boulot peu après mais de fil en aiguille, il est amené à tuer à nouveau.
Romain Duris et en première ligne
et ça fait du bien. D’accord, il est très chevelu et très barbu mais c’est
aussi pour ça qu’on l’aime.
À prendre au second degré avec un
Michel Blanc en très grande forme sur un scénario ciselé par lui-même. La sauce
prend rapidement et l’autodérision est de mise pour notamment quelques scènes
bien servies comme le premier meurtre, la balade avec le vieux fusil ou les
répliques de l’employé de la station-service. Pas un moment de répit avec un
Romain Duris en grande forme et ça fait du bien. Je me dis que c’est bien
dommage que Pascal Chaumeil ne soit plus là mais j’espère qu’il inspirera d’où
il est d’autres réalisateurs.
Juste la Fin du monde de Xavier Dolan
Et voilà un « Dolan »
de plus à mon actif comme on dit un « Godard » ou un « Woody
Allen ». Dolan est entré dans la cour des grands par effraction avec l’insolence
de sa jeunesse.
Je l’ai découvert par hasard et
par curiosité avec « Les amours imaginaires » qui m’a déroutée et pas
forcément emballée mais fortement intriguée. Puis je suis devenue accro sans
céder toutefois à la dolanmania qui a ouvert les portes des cinémas toulousains
pour un marathon du prodige canadien.
Prodige, c’est le mot pour Louis
dans « Juste la fin du monde » (Gaspard Ulliel) qui revient après
douze ans pour annoncer qu’il va mourir. Puis il y a le frère, Antoine (Vincent
Cassel), la sœur, Suzanne (Léa Seydoux), la mère Martine (Nathalie Baye) et la
femme d’Antoine, Catherine (Marion Cotillard). Le casting 4 étoiles choisi par
Dolan nous emmène dans un huis clos filmé au plus près de ses personnages. Film
adapté d’une pièce, c’est prévisible.
Le traitement qu’en fait Xavier
Dolan est une fois encore inclassable. Multicasquettes, il est aux costumes (j’adore
toujours autant !), au montage et même aux sous-titres anglais.
Inépuisable, je retrouve le soin qu’il a pris pour filmer ses acteurs et l’amour
qui se dégage des portraits de la mère en particulier.
Sans surprise et pourtant j’aurais
été en peine de ne pas les trouver, il y a la musique omniprésente et parfois
seule actrice, les flous, les cadres loufoques. Et puis quoi, il a eu un prix
et un prix à Cannes n’est pas forcément synonyme de remplissage de salles !
(72 500 entrées pour « Mon oncle Boonmee »)
Laissez-moi rêver que ce film-là
trouvera son public même avec son choix de casting, même avec ses flous et puis
quoi « Tom à la ferme » était aussi tiré d’une pièce. Vous ne l’avez
pas vu ? Croyez-moi, celui-là il décape et ne fait pas dans la
complaisance.
Tous des jaloux, ceux qui
critiquent, na !
Inscription à :
Articles (Atom)